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4/5/2011
LE 15 MAI
Dimanche des vocations: l'Eglise recherche des ''ouvriers pour la moisson''
Le dimanche 15 mai prochain, quatrième dimanche de Pâques, les vocations seront particulièrement mises en évidence et ce, partout dans le monde. Un dimanche où chaque chrétien est appelé à prier afin ''que le Maître de la moisson envoie des ouvriers pour sa moisson'' (Mt 9, 36-38). Les vocations? Elles sont nombreuses et très diversifiées. Cette année, l'accent est mis tout particulièrement sur la vie consacrée. L'abbé Patrice Moline est directeur du Service des Vocations du diocèse de Namur. Lui et les membres de l'équipe reçoivent, régulièrement, des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes avec des profils professionnels très diversifiés. Entre eux un point commun: tous s'interrogent justement quant à savoir s'ils peuvent être un des ouvriers à la moisson. Un long travail de discernement commence...
''Dieu appelle, il faut y croire. Il faut aussi savoir que cela arrive à n'importe qui et dans n'importe quel contexte, explique l'abbé Patrice Moline, directeur du Service des Vocations pour le diocèse. Il est encore indispensable d'accepter de se laisser surprendre.'' Des hommes et des femmes convaincus que Dieu les appelle, l'équipe des Vocations en reçoit tout au long de l'année. Cet appel signe le début d'un long travail de discernement. ''Nous aidons la personne à y voir clair. Les gens sont souvent très enthousiastes. Principalement chez les jeunes, nous avons pu constater qu'ils sont tout feu tout flamme lorsqu'ils découvrent ou redécouvrent Jésus. Il s'agit alors de leur faire comprendre qu'il ne faut pas confondre une vocation baptismale avec autre chose. Et souvent, il y a confusion.''
L'abbé Moline, curé de paroisse à Naninne, est aussi professeur au Séminaire Notre-Dame de Namur où il enseigne l'histoire et la philosophie des religions. Il fait encore partie de l'équipe des formateurs du séminaire. L'abbé Patrice Moline entame avec le candidat un travail de discernement. Un travail qui prendra du temps. ''Si un garçon se présente en disant qu'il souhaite devenir prêtre, je le dirige vers le chanoine Rochette qui est recteur de ce Séminaire Notre-Dame. Certains souhaitent entrer dans une communauté. Le travail consistera non seulement à discerner mais également à choisir la communauté, celle qui convient le mieux au charisme de chacun, aux aspirations. Il faut ouvrir toutes les portes et les refermer une après l'autre. Ainsi, une personne introvertie ne sera pas forcément heureuse dans une communauté contemplative.'' On constate encore, au fil des années, que les communautés anciennes attirent moins de candidats, ils préfèrent les communautés nouvelles. ''C'est une réalité, il faudra s'y faire, souligne le directeur du Service diocésain des Vocations. Je suis convaincu que, dans les années à venir, des communautés vont disparaître tandis que d'autres vont se développer ou encore apparaître mais cela a toujours existé à travers l'histoire.''
Au fil du cheminement des personnalités se découvrent, des masques tombent...Très naturellement, l'abbé Moline proposera donc à la personne qui se présente de rencontrer une ou plusieurs communautés et d'y passer du temps pour mieux approcher cette réalité de vie.
Un diacre, un couple dont le fils a choisi la prêtrise, un frère mariste, une religieuse, une auxiliaire de l'apostolat complètent l'équipe. ''Un travail de discernement dans lequel, commente l'abbé Moline, il faut savoir faire preuve de bienveillance mais aussi de prudence dans l'intérêt de la personne mais aussi de celle de la communauté dans laquelle elle pourrait être intégrée. Nous avons l'avenir de la personne entre les mains.''

Oui, mais...
Une fois que le Service des Vocations du diocèse s'est montré favorable à une vie religieuse pour le candidat tout n'est pourtant pas encore gagné. Devenir prêtre exige sept années d'études, de quoi réfléchir avant l'ordination. Les communautés qui accueillent un postulant ne lui feront pas prononcer, immédiatement, des voeux définitifs. Il y aura tout un cheminement à l'intérieur de la congrégation. Deux mots d'ordre donc: patience et réflexion.
Cette année, le pape Benoît XVI a décidé d'axer cette journée des vocations sur la vie consacrée et ses multiples formes. L'année dernière, c'était la vie sacerdotale qui était au centre de cette journée comme le sera, l'année prochaine, le diacre. ''Mais il ne faut pas oublier que notre première vocation est d'être chrétien rappelle l'abbé Moline. Une autre vocation interviendra peut-être plus tard.''
L'abbé Moline attire l'attention des prêtres qui, selon lui, sont les premiers à pouvoir ''dépister'' si une personne pourrait ''s'engager'' mais aussi à faire comprendre aux paroissiens que -toutes- les vocations sont importantes. A renseigner ou au moins à rediriger vers le Service des Vocations (voir ci-dessous). ''Il faut croire aux vocations'', ajoute-t-il encore.
Cette journée des vocations du 15 mai, ce n'est finalement qu'une piqûre de rappel. Car, c'est tout au long de l'année que les candidats aux vocations sont appelés à se faire connaître. Le dimanche 15 mai est l'occasion de dire et de redire que pour fonctionner l'Eglise a besoin de ses ouvriers.
Christine Bolinne

Pour plus de renseignements sur les vocations d'une manière générale: www.vocations.be. Pour joindre l'abbé Moline: patrice.moline@seminairedenamur.be ou encore 081/40.00.23

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