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7/11/2017
Remise des certificats en théologie pastorale à cinq lauréats
Cinq diplômés en 2015, quatre en 2016, cinq encore cette année… Les locaux du Séminaire de Namur ont servi de décor à la troisième remise des certificats en théologie pastorale. Des ''CeTP'' aujourd’hui indispensables pour devenir assistant paroissial ou animateur en pastorale dans le diocèse de Namur. Ils sont le fruit d’une collaboration entre l’Institut diocésain de Formation (IDF) et la Faculté de théologie de l’UCL.
Bien sûr, on n’a jamais fini de se former… Un diplôme, un certificat ne constituent ''que'' des étapes dans un processus de formation appelé à se poursuivre toute la vie. Mais c’est malgré tout une étape importante que viennent de vivre Isabelle Abraham, Karen Plas, Agneska Wronsla, Charles Leestmans et Sébastien Ngoy. Trois femmes, deux hommes, arrivés au terme d’un parcours de formation proposé par l’IDF et qui viennent de recevoir des mains de l’évêque de Namur le fameux certificat en théologie pastorale.
La remise des diplômes a eu lieu le 27 octobre dernier. Parmi les personnes présentes: les lauréats (ou leurs représentants pour deux d’entre eux), leurs accompagnateurs, Mgr Vancottem et Mgr Warin, Arnaud Join-Lambert de l’UCL – responsable académique du CeTP –, le chanoine Joël Rochette – vicaire épiscopal à la formation dans le diocèse –, Yvette Majerus – représentant le Bureau des assistants paroissiaux – des professeurs, des doyens principaux… sans oublier les directeurs des trois pôles de l’IDF: Christine Gosselin pour Namur, l’abbé Michel Vincent pour le Luxembourg et l’abbé Jules Solot pour Rochefort.

Se former pour grandir dans la foi
Suivre un tel parcours de formation est une entreprise exigeante, a rappelé Christine Gosselin dans son mot d’introduction. ''Mais au-delà des contraintes familiales, professionnelles ou pastorales que cela représente, il s’agit aussi d’un beau défi que vous a lancé Mgr Vancottem et que vous avez relevé'', a encore indiqué la coordinatrice de la formation certifiante.
Puis c’est l’abbé Michel Vincent qui a pris la parole. Le directeur du pôle luxembourgeois d’IDF, également délégué épiscopal de l’enseignement, s’est d’abord réjoui de la collaboration récemment mise en place entre l’IDF et l’Institut supérieur des sciences religieuses (ISSR). Une collaboration spécialement conçue pour la formation des professeurs de religion et susceptible de déboucher sur l’obtention du CDER, le certificat en didactique de l’enseignement de la religion.
L’abbé Vincent a ensuite mis en évidence deux raisons essentielles à ses yeux justifiant la formation. La première: ''Se former pour grandir dans la foi''. Et Michel Vincent de rappeler que la théologie, comme d’autres sciences, est en pleine mutation: ''L’exégèse des textes bibliques intègre aujourd’hui de nombreuses découvertes liées à la rédaction des textes, aux genres littéraires ou au contexte socio-culturel ou politique. La dogmatique, elle, tend à concilier foi et raison, tandis que la morale reconnaît l’importance de la conscience personnelle, sans tomber pour autant dans un relativisme destructeur. Tout cela justifie la formation: il s’agit de ne jamais s’asseoir sur les acquis.''

Se former pour un service d’Eglise
Une autre raison de se former a pour objectif le service d’Eglise. ''Il s’agit d’un service lui aussi en pleine évolution'', a relevé l’abbé Vincent. Avec à la clef deux enjeux: ''La mise en valeur de la triple vocation de tout baptisé: royale, sacerdotale et prophétique… Sans oublier le côté aujourd’hui moins clérical de l’Eglise, lié à une diminution dans nos pays des vocations sacerdotales. Ce qui n’est pas une chance, a encore souligné Michel Vincent, mais qui peut être une opportunité pour rendre un espace à tous les baptisés au nom de leur triple vocation.''
La constitution conciliaire ''Lumen Gentium'' parle de l’Eglise comme d’une communauté de croyants au sein de laquelle s'exercent différents ministères, d'aucuns institués (épiscopat, prêtrise, diaconat) et tous les autres ministères liés à la triple vocation baptismale. S’adressant aux lauréats du jour, l’abbé Vincent leur a dit qu’ils possédaient désormais les compétences reconnues par le CeTP pour annoncer, en paroles et en actes, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. ''Une annonce bien nécessaire dans un monde à la fois séduisant par ses nombreux progrès, mais aussi inquiétant par ses dérives nationaliste, individualistes et un libéralisme débridé qui fonctionne sur lui-même.'' Et Michel Vincent de conclure: ''A ce monde, notre monde, il nous faut témoigner de cette Bonne Nouvelle qui propose un chemin de réconciliation de l'homme avec lui-même, avec les autres, avec l'environnement, avec Dieu.''
L’abbé Jules Solot, directeur du pôle rochefortois de l’IDF, a ensuite remis un cadeau – un chèque-livre – aux nouveaux diplômés. La rencontre s’est poursuivie par le verre de l’amitié et une petite collation, avant la célébration des vêpres dans la chapelle du Séminaire.
A.S.

Photo du haut: les lauréats de cette année (représentés pour deux d’entre eux par l’abbé Philippe Coibion et Yves Tchoumoudi) entourés de Mgr Vancottem, Mgr Warin, Christine Gosselin, Arnaud Join-Lambert et l’abbé Jules Solot.
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