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21/10/2015
Une fête pour les 50 ans du rétablissement du diaconat permanent
Samedi 17 octobre. Dès l'aube, des hommes, des femmes se rendent au Séminaire de Tournai: ce sont de nombreux diacres permanents et des épouses. Ils s'en viennent des quatre coins de la francophonie belge – des Namurois sont là – pour célébrer les 50 ans du rétablissement du diaconat permanent par le concile Vatican II. Tous ne se connaissent pas mais le tutoiement est de rigueur parce qu’ils ont conscience de faire partie d’une grande fraternité, bien jeune finalement.
Mgr Hudsyn, évêque référendaire, et les membres du bureau de la Commission Interdiocésaine du Diaconat Permanent, accueillent les participants avec un bel enthousiasme (une énergie divine).
La journée est placée sous les meilleurs auspices. S’ils sont venus pour la fête, ils sont là également pour le partage convivial, pour se délecter de bons gâteaux d’anniversaire et des paroles du vicaire épiscopal liégeois, Alphonse Borras, un des grands spécialistes des ministères.
L’orateur rappelle que la Belgique a rapidement répondu à la proposition du concile (oui, le diaconat permanent n’existe pas partout dans le monde) et voilà 46 ans déjà que les premiers diacres permanents ont été ordonnés.

Les multiples visages du diacre permanent
L’intuition du concile était extraordinaire mais tout restait à construire, à l’époque: les premiers ont dû tenter de trouver leur place au sein des ministères ordonnés et il faut bien reconnaître qu’en 2015 il y a encore du chemin à faire. Mais qu’est-ce que 50 ans à l’aune des mille ans de parenthèses? Nous ne sommes jamais que dans les débuts, ''dans une Eglise totalement bouleversée par les changements culturels et sociaux''.
Au jour le jour, il convient de comprendre que les diacres sont aussi des apôtres, des envoyés qui partent en mission permanente pour que s’établisse le rêve missionnaire de l’Eglise cher à François, notre pape.
S’il est facile de définir l’évêque et le prêtre comme pasteur, il n’est pas si facile de décrire le rôle du Serviteur tant les visages du service sont multiples. Sont-ils des samaritains, des prophètes ou des bergers? La mission de l’un n’est pas la mission de l’autre même si, heureusement, ils sont tous ''habilités à servir le Peuple de Dieu dans la diaconie de la Liturgie, de la Parole et de la Charité (cf. Canon 1009 § 3)''.

Un équilibre à trouver
Devant cet ordre polymorphe, Alphonse Borras a beaucoup insisté sur une lettre de mission claire pour que chacun trouve bien sa place dans la communauté. Presque un ''cahier des charges''. Pour les diacres mais pour tous ceux qui ont un ministère particulier.
En un demi-siècle, l’Eglise latine occidentale s’est enrichie d’hommes ordonnés mariés qui doivent trouver un juste équilibre entre la vie en couple (en famille) et l’animation ecclésiale. Il revient à l’épouse de trouver aussi sa place, de savoir jouer son juste rôle ''avec joie et discrétion (Directoire N° 61c)''. Elle n’est pas diacre et ne fait pas partie d’un ''couple diaconal'' mais nos communautés se doivent de se mettre à l’écoute des épouses et de toutes les femmes qui, en fait, sont ''les principales ministres de l’Eglise'' a dit Alphonse Borras avec une pointe d’humour.
Oui! Les paroles du ''spécialiste'' étaient bien roboratives et bien vivifiantes, habillées d’une subtile éloquence et d’un sourire de bon aloi.
Cette journée très dense s’est terminée par une belle conclusion de l’ordinaire du lieu Mgr Harpigny qui n’a pas manqué de remercier chacun mais surtout Jean Lahoussé, président de la commission interdiocésaine pour ce temps hors du temps.
Jacques Delcourt, diacre permanent,
Membre du Conseil diaconal du diocèse de Namur
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