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26/2/2020
SPIRITUALITÉ
Une idée pour le Carême: vivre la Parole pour pouvoir témoigner
En ce temps de Carême, comment (re)mettre la Parole de Dieu au cœur de nos vies? Comment faire plus de place à Dieu et aux autres? Comment se faire pauvre parmi les pauvres? Trois personnes témoignent des petites actions concrètes qu’elles ont mises en place.
Le Carême est une magnifique occasion pour que l’Esprit m’emmène au désert durant quarante jours, comme Jésus. Si la liturgie me propose cet évangile (Mt 4, 1-11) lors du 1er dimanche, vais-je me laisser interpeller? Qu’a donc expérimenté Jésus au désert pour qu’ensuite ses paroles et ses gestes, sa vie tout entière deviennent catéchèse vivante, touchent les foules et que sa renommée se répande dans toute la région? Trois Paroles à laisser résonner en moi, qui transformeront ma vie et dont je pourrai ensuite témoigner à mon tour…
Bon et lumineux temps de Carême à chacun!
L’équipe de Catéveil

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''L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.'' Que puis-je mettre en place, concrètement, pour me mettre à son écoute?

Le temps du Carême, tout comme celui de l’Avent, est pour notre famille l’occasion de prendre chaque jour un temps ensemble autour de la Parole de Dieu.
Une fois que tout le monde est à table, au matin, l’un de nous ouvre la Parole du jour et la lit.
A tour de rôle, chacun énonce le mot ou la phrase qui l’a touché le plus et pourquoi.
Ensuite, nous partageons un instant sur tout ce qui s’est dit et nous choisissons une phrase, une invitation à suivre Jésus dans son appel à aimer ''aujourd’hui''.
Cette petite phrase, nous l’inscrivons sur ''un petit pas'' en papier de couleur et au fil des semaines, notre chemin fait de petits pas rejoint progressivement la croix fleurie à Pâques.
L’année dernière, nos quatre filles nous ont dit: ''On devrait faire ça tout au long de l’année et pas qu’au Carême et à l’Avent!''
Voilà un temps de prière court mais tellement riche à partager en famille!
Sabine et sa famille

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''C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte.'' Comment donc puis-je rendre à Dieu la place qui lui appartient dans ma vie?

Il y a quelques années, juste avant le Carême, je me suis demandé comment faire plus de place à Dieu et aux autres dans ma vie. Une vie que je trouvais déjà bien remplie… Ajouter des ''activités'' à mon agenda me semblait mission impossible.
J’ai alors posé, dans la prière, un regard bienveillant mais objectif sur les éléments qui remplissaient mes journées. La télé y tenait une place de plus en plus importante…
Aussitôt décidé, aussitôt fait: le poste de télévision s’est retrouvé au grenier. Mon Dieu, que les premiers jours ont été difficiles! Le vide était là et moi, comme un pauvre, j’ai pu demander à Dieu de le remplir…
Lecture méditée de la Parole, coup de fil ou invitation pour écouter ou réconforter une personne, pour rencontrer en elle le Christ présent, pour passer du temps gratuit avec elle…: Dieu a peu à peu occupé la place que je lui avais laissée!
À la fin du Carême, la télé est… restée au grenier! Ce désert traversé m’avait permis de reverdir, faisant naître en moi beaucoup de joie!
Je demande au Père de me montrer, cette année encore, quelle sera ma ''télé.
Elisabeth

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''Il est encore écrit: Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu.'' Seul un cœur de pauvre cherchera humblement la volonté de Dieu, à travers des petites choses.

Donner aux pauvres, me faire pauvre parmi les pauvres? Cet appel résonnait en moi depuis longtemps. Mais les résistances étaient nombreuses…
Dans la prière, j’ai demandé à l’Esprit Saint de m’éclairer et de m’emplir de sa force, de son audace. Avec un certain toupet, je l’admets, j’ai émis une condition: je ne voulais pas que cet appel morde sur ma vie de famille… Qui demande, reçoit! Je l’ai vérifié.
Le lendemain, en allant faire quelques courses, je passe devant un lieu d’accueil pour les pauvres. Cent fois, j’étais passée devant sans jamais le remarquer! Ce jour-là, comme ''poussée'' dans le dos, j’ouvre la porte et je suis accueillie en toute simplicité… parmi les pauvres.
Un créneau horaire hebdomadaire restait vaquant pour l’accueil de ces personnes. Cela cadrait avec mes possibilités professionnelles: ces heures-là, je pouvais les récupérer le soir, chez moi.
Cela fait quelques temps, maintenant, que chaque semaine, je me rends disponible pour être accueillie par ces personnes qui me remplissent de joie. Finalement, lequel lave les pieds à l’autre? Jésus est présent, c’est sûr!
Ma famille s’est rendu compte de quelque chose, comme la joie est communicative, et nous cherchons comment, durant ce Carême, nous mettre ensemble, en toute simplicité, au service des petits de notre région. Merci, Seigneur!
Anonyme
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