Pour celles et ceux qui ne le connaitraient pas, Yann Arthus-Bertrand est photographe, reporter et écologiste français. En 1999, il est l’auteur d’un livre intitulé La terre vue du ciel qui donnera lieu en 2004 à un documentaire éponyme signé Renaud Deloume. Yann Arthus-Bertrand est encore un activiste écologiste, président de la fondation GoodPlanet qui annonce, sur son site internet (cliquez ici), se donner pour mission sociale « d’inspirer toutes les générations et les sensibiliser au développement durable, d'activer divers groupes et communautés dans les domaines de la durabilité et d'ancrer ces thématiques au sein même de la société ».
Yann Arthus-Bertrand avait déjà fait parler de lui en Belgique puisque le parc du Beffroi et la salle Saint-Georges à Mons s’étaient fait les lieux d’une grande exposition des photographies de l’artiste qui avait attiré près de 25000 visiteurs. Si l’abbaye de Maredsous ne présente pas la même exposition, vous pourrez tout de même y voir des photographies de Yann Arthus-Bertrand.
L’exposition de Maredsous, qui est à l’initiative du père François, était en effet initialement destinée aux élèves du collège Saint-Benoît avant d’être remise dans ses cartons. Cependant, face à la situation de crise sanitaire et écologique que nous traversons, le père abbé, Bernard Lorent, a pris la décision de l’en sortir afin de la rendre visible au public au sein même de la basilique.
D’après le père Bernard Lorent, il s’agit « d’une petite exposition très simple, dans l’église où les photos sont sur des panneaux ». Cependant, les photographies de Yann Arthus-Bertrand, en couleur et au format A3, sont confrontées à des textes de la dernière encyclique du pape François (Laudato si’) pour interroger le spectateur sur « la beauté de la Création et notre responsabilité à son égard », dit encore le père Bernard Lorent. Ainsi, par exemple, le spectateur se retrouvera confronté à des photographies qui rendent compte d’une grave inondation au Bengladesh. L’exposition de photographies de Yann Arthus-Bertrand à l’abbaye de Maredsous s’offre alors comme lieu de la réflexion et de la prise de conscience écologique.