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12/5/2017
Le journal paroissial de Rochefort fête ses bénévoles
Le numéro 804 de ''Chemin et Vie'' est sorti fin avril dernier. Lancé pour la fête de Noël 1973, le journal paroissial de Rochefort a d’abord été bimensuel avant de paraître à un rythme mensuel. Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes contribuent à ce beau projet d’Eglise. Cela méritait bien une petite fête d’hommage et de remerciement.
Il y avait foule, le jeudi 4 mai à Rochefort, pour ce goûter destiné à fêter les bénévoles du journal paroissial (photo). Qu’ils soient membres du comité de rédaction, responsables de l’impression ou distributeurs locaux, près de nonante bénévoles œuvrent aujourd’hui à cette mission. Objectif: donner des échos de la vie des paroisses du doyenné et accompagner le lecteur dans sa recherche de sens à la lumière de l’Evangile.
Une fois tous les deux ans, environ, tous ces acteurs se retrouvent pour un temps de convivialité. ''Une belle occasion de leur rendre hommage'', souligne l’abbé Solot. ''Les bénévoles jouent chacun, à leur niveau, un rôle essentiel. Sans eux rien de possible.'' Et le doyen de Rochefort de poursuivre: ''Ces hommes et ces femmes sont le visage du journal. Leur engagement nécessite du temps, de l’énergie, de la fidélité. Pour être aussi motivés dans leur tâche, la plupart sont conscients de la mission d’évangélisation qu’ils remplissent chaque mois.''

Ouverture sur le monde
''Chemin et vie'' – c’est le nom du bulletin – existe depuis bientôt 44 ans. Pour rester fidèles à leur mission, les responsables du journal ont récemment sollicité les lecteurs à travers une enquête. Enquête à laquelle soixante personnes ont répondu et dont les résultats sont aujourd’hui connus… ''Des résultats plus que positifs'', souligne Jules Solot. ''Les lecteurs sont globalement satisfaits. La rubrique consacrée aux saints de la région est l’une des plus appréciées, de même que ‘les interviews des gens d’ici’ à travers lesquelles nous donnons la parole à des personnalités, en lien ou non avec le monde chrétien: un visiteur de malades, le président du Festival du rire, un responsable de la banque alimentaire…''
Qui dit journal, dit édito. Chacun des permanents du doyenné (prêtre, diacre, assistant paroissial) le prend en charge à tour de rôle. À chaque numéro, le bulletin propose aussi un regard interreligieux, une foire aux questions, un article sur l’actualité de l’Eglise ou de la société… ''Nous privilégions l’actu de chez nous. On aime rendre compte de la vie locale, associative ou pastorale'', relève encore le doyen de Rochefort. ''Mais nous conservons une ouverture sur le monde.'' D'ailleurs, ceux qui ont répondu à l’enquête encouragent l’équipe de rédaction à cette ouverture. ''Nous nous efforçons déjà de le faire'', répond l’abbé Solot. ''Nous n’hésitons pas à sortir régulièrement du milieu ecclésial, à aller aux périphéries, sans pour autant vouloir rivaliser avec d'autres publications comme Dimanche ou l'Appel.''

Un choix pastoral à poursuivre
Comme dans tout journal paroissial, les horaires de messe, les annonces de célébrations, de concerts… ont une place de choix. ''Des rubriques qui rencontrent beaucoup de succès'', souligne Jules Solot. ''Généralement, on ne se limite pas à l’information strictement pratique: un événement, un lieu, un jour, une heure. On profite de l’annonce des baptêmes ou des confirmations pour rappeler le sens du sacrement ou mettre en avant une phrase tirée de la Bible. Toutes les occasions sont bonnes pour un peu de formation. De cette façon, nous rentrons directement dans les maisons.''
Si une base commune existe au niveau du doyenné, chaque secteur dispose de sa propre version du journal paroissial. Journal qui est distribué par les bénévoles dans les boîtes aux lettres des maisons du doyenné. ''Chemin et vie'' est encore disponible en version électronique sur le site internet du doyenné (www.doyennederochefort.be). ''Peut-être qu’un jour nous conserverons uniquement cette version web'', explique le doyen. ''Mais on n’en est pas encore là. La version papier actuelle est coûteuse, c’est un fait, mais rien ne peut la remplacer à ce stade, ne fût-ce que pour les relations humaines qu’elle engendre. Il s’agit d’un choix pastoral que nous assumons et que nous entendons poursuivre'', conclut Jules Solot.
A.S.
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