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19/1/2021
La Communauté des Béatitudes reconnue comme Famille ecclésiale de vie consacrée
Le 8 décembre dernier, la nouvelle tellement attendue arrivait : la Communauté des Béatitudes était érigée, par la Congrégation romaine des instituts de Vie Consacrée, comme Famille ecclésiale de vie consacrée de droit diocésain. Une communauté présente à travers le monde. Ils sont six frères (dont deux prêtres), neuf sœurs et onze laïcs à vivre à Thy-le-Château, à y accueillir des retraitants mais aussi à collaborer avec le diocèse.
Le frère Jean-Luc Lorbel, guide spirituel de la maison de Thy-le-Château est ravi de cette reconnaissance. « On nous disait qu’elle allait arriver dans pas longtemps sans qu’aucune date ne soit donnée. En attendant, nous vivions ce que nous avions à vivre. Et quand nous avons appris la nouvelle, c’était bien sûr une grande joie. C’est l’aboutissement de tout un discernement ecclésial. Tout ce que nous avons vécu ad experimentum est validé. L’Église nous fait confiance. »
Une communauté avec ses particularités. Elle comprend trois branches distinctes : une pour les frères consacrés, une pour les sœurs consacrées et une troisième pour les laïcs, des célibataires mais aussi des familles avec ou sans enfant. Des laïcs qui, suivant les lieux et l’importance des infrastructures peuvent vivre sur place ou encore, à l’extérieur. Des hommes et des femmes qui ont un travail tout en menant des temps de prière et de services pour la communauté. « Nous sommes une famille spirituelle, ponctue le frère Lorbel, riche des différents états de vie qui la compose et qui cheminent, ensemble, sur le chemin de la sainteté. Entre nous, il y a de la complémentarité et de la réciprocité. On se stimule les uns, les autres. »
Communauté des Béatitudes qui a été fondée en 1973, en France, près d’Albi par deux couples qui voulaient vivre à l’image des premières communautés chrétiennes. Une vie de prière mais pas seulement.
Frère Jean-Luc Lorbel : « Nous cheminons ensemble pour répondre à l’appel à la sainteté. » Si la communauté a grandi très vite, s’est installée sur les cinq continents, elle a été rattrapée par des faits de mœurs. Elle a dû se redéfinir. Ce n’est plus qu’aujourd’hui, un mauvais souvenir.
Lors des rassemblements diocésains, les membres de la Communauté des Béatitudes sont régulièrement présents. Deux prêtres officient dans les paroisses, ils apportent une aide bien précieuse. Ils portent l’habit : blanc et marron. Blanc pour symboliser la résurrection. Et le brun, le marron pour la vie au quotidien. Des couleurs qui sont aussi celles portées par les laïcs. Sans oublier la croix, en bois simple, qu’ils ont autour du cou. Sur cette croix, l’agneau de l’apocalypse, l’agneau immolé.
Une reconnaissance par Rome qui fait que les vœux prononcés par les frères et les sœurs seront désormais publics.
C.B.
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