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7/2/2017
Rénovation de la collégiale de Fosses: c'est parti pour 700 jours de travaux
Une clé que l'on glisse difficilement dans son sac à main et encore moins dans sa poche! Voilà ce qu'ont dû se dire le ministre Prévot et Julie Bajart en recevant la clé de la collégiale de Fosses-la-Ville. Une manière originale de marquer le début d'un chantier de restauration prévu pour durer... 700 jours ouvrables. Gaëtan de Bilderling, le bourgmestre a tenu, à ajouter un peu plus de pression encore sur les équipes du chantier. La clé de la collégiale, il s'agit pour le maieur de la récupérer pour juin 2019, année de la marche septennale, la Saint-Feuillen qui allie le religieux et le folklorique. Un mariage qui fonctionne, comme il l'a encore rappelé au moment de l'ouverture du chantier, très bien.
A Fosses-la-Ville, on ne manque pas d'humour! Pour marquer le début d'un chantier, il est de tradition de poser une première pierre. Lorsqu'il s'agit d'une restauration, c'est plus compliqué. Faut-il retirer une pierre de l'édifice? Mais laquelle? En boutade, le bourgmestre Gaëtan de Bilderling évoquera les risques d'effondrement surtout du côté de la tour romane! Une solution plus sage a été trouvée. L'abbé Ahoua, vice-doyen a remis la clé de ''sa'' collégiale au ministre Prévot qui, à son tour, l'a remise à Julie Bajart pour la société chargée des travaux.
Cela fait près de 20 ans que les édiles de Fosses se mobilisent pour qu'un chantier de rénovation soit entrepris. Comme quoi, il faut savoir se montrer patient. Le bourgmestre: ''A l'heure où certains se demandent ce que l'on va faire de tous ces édifices religieux, à Fosses-la-Ville, nous avons fait le pari de les conserver.'' Une collégiale qui occupe une place particulière dans le coeur des Fossois. Une collégiale dont l'attrait patrimonial n'est plus à démontrer. Au fil des constructions et des reconstructions, on peut ainsi retracer plus de mille ans d'histoire. Normal donc que la collégiale ait bien besoin de soins. Ce constat ne date pas d'hier.
L'échevin Gérard Sarto qui a fait preuve de beaucoup de ténacité a profité de ce début de chantier pour réexpliquer combien les démarches avaient été nombreuses et compliquées. Mais jamais les Fossois n'ont perdu confiance. Même le ministre Prévot ''s'est cassé les dents'' sur ce dossier. Il n'était pas encore ministre wallon mais tout jeune député. ''Ce dossier a mobilisé beaucoup d'énergie et la procédure aura pris 17 ans.'' Une procédure que le ministre namurois qualifiera de ''lourde et de fastidieuse''. Une des raisons qui a conduit à la révision du code du Patrimoine que le ministre présentera avant l'été prochain. Un code du Patrimoine qui devrait permettre d'avancer plus rapidement pour la majorité des dossiers tout en ne précipitant pas ceux qualifiés par Maxime Prévot de ''dossiers d'ampleur.'' Et de poursuivre: ''Le dossier de la restauration de la collégiale de Fosses-la-Ville est l'un des premiers dossiers dont je me suis occupé comme jeune député. Je n'avais pas pu débloquer les subsides. Je suis d'autant plus heureux d'être celui qui permet l'octroi de subventions pour consolider ce monument de cohésion sociale, pour le culte mais aussi pour la culture de saint Feuillen, si chevillé au corps et aux tripes des Fossois.''
C'est donc une enveloppe de trois millions d'euros qui sera nécessaire pour ces travaux subsidiés par la Wallonie à concurrence de 2.836.402 €. Les travaux de restauration concerneront l’enveloppe extérieure du bâtiment (toiture, maçonnerie et châssis) ainsi que la mise en place de châssis de doublage des baies. Ce dispositif sera doté de filtres UV afin d’éviter la décoloration des peintures des stalles retraçant la vie de saint Feuillen. Des peintures qui viennent, déjà, de faire l'objet d'une restauration. La stabilisation de la tour étant un point important de ce chantier. Un chantier qui s'inscrit dans un plan plus vaste de revitalisation urbaine.
La collégiale étant fermée, il n'est plus question d'y célébrer le moindre office. Les paroissiens se retrouveront, dans un premier temps, à l'église de Bambois. La chapelle de Nèvremont pourra aussi les accueillir d'ici quelques semaines. Faute de chauffage dans ce lieu, il faudra attendre une remontée du mercure dans les thermomètres, pour les célébrations.
C.B.
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