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23/3/2023
Messe télévisée, ce dimanche, en direct de Biesmerée
Une messe télévisée ne s’improvise pas. Pour ceux qui célèbrent bien sûr mais aussi pour la chorale, l’organiste et toutes les « petites mains » qui veillent à la préparation de l’église. Une retransmission, en direct, demande encore un important déploiement de moyens techniques. Ce dimanche 26 mars, dès 11h, la communauté de Biesmerée (secteur de Mettet) vous donne rendez-vous pour vivre en prières, en musique et par les chants ce 5e dimanche de Carême.
Plus les jours passent et plus la mobilisation est conséquente. Plus la tension est aussi perceptible chez ceux et celles qui s’investissent depuis déjà, pour certains, plusieurs semaines. Tous partagent un même souhait : que cette messe réjouisse le cœur de l’assemblée mais aussi le cœur des spectateurs qui la suivront en direct. La messe télévisée comme la messe radio offrent à bien des personnes la possibilité de se nourrir de la Parole de Dieu sans se déplacer dans une église. Un véritable bonheur pour les personnes isolées, malades…
Levons un coin du voile sur la célébration qui sera retransmise et ce dès 11h, par la RTBF et par France 2. Vous pourrez la vivre aussi, en direct, à la radio, sur la Première (RTBF).
Une célébration qui sera présidée, à la demande du chanoine Xavier Van Cauwenberg, curé du secteur de Mettet par le chanoine Joël Rochette, vicaire général du diocèse. Il prononcera aussi l’homélie. L’abbé Isidore Mazuta, desservant de Biesmerée lira l’évangile et saluera, à la fin de la messe, chacun. Le chanoine Xavier Van Cauwenbergh se chargeant lui de l’accueil.

Le temps et encore le temps

Une telle célébration est un véritable exercice d’équilibriste. Il y a des impératifs à respecter et le timing n’est pas le moindre. Si la messe radio dure 57 minutes, la messe télévisée doit être bouclée, à la demande de la France, en 53 minutes ! Le chanoine Rochette a déjà célébré, à plusieurs reprises, devant les caméras. Il est aussi habitué aux retransmissions radio. Le temps, il a appris à le maîtriser ! Le vicaire général : « Des horloges sont dissimulées un peu partout. Sur la conduite, le minutage idéal est indiqué, cela permet de se repérer. » Au prêtre qui préside de gérer ainsi le temps. « Il ne faut surtout pas stresser et encore moins paniquer si on constate, poursuit le chanoine Rochette, que l’on est en avance ou en retard. Lors d’une précédente retransmission, j’étais en retard sur le timing et j’avais ainsi décidé de raccourcir une monition. Il faut que le spectateur et l’auditeur reçoivent un ‘tout’, une messe dans son entièreté. »
Depuis quelques jours maintenant la chorale qui sera dirigée par Florence Stache travaille avec les choristes (la photo). Une chorale constituée, spécialement pour l’occasion, avec ceux et celles qui, au fil des célébrations, animent les différentes paroisses du secteur. Ils chanteront soutenus par Hervé Verbaert, organiste attitré de Biesmerée. Les lectures seront assurées par les paroissiens. Les acolytes viendront eux aussi des différentes paroisses.
Deux répétitions sont prévues. Une aura lieu samedi après-midi et l’autre dimanche, jour du direct, dès 9h. Le moment des derniers réglages pour la lumière, le son… Mais aussi pour contrôler une ultime fois le minutage de la célébration. Il est alors toujours temps de réajuster une homélie qui serait, par exemple, un peu trop longue. Le chanoine Rochette de confier : « Une messe télévisée n’est pas, que ce soit pour les célébrants, la chorale, les musiciens… la messe la plus priante. » Il y a tant de vecteurs à maîtriser. Une fois cette répétition terminée, en général vers 10h - 10h15, reste à patienter jusqu’au direct de 11h. Une messe qui s’inscrit encore dans le cadre du 50e anniversaire de l’église.
C.B.

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