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13/3/2023
Le nouveau visage du sacrement du pardon
L’Église invite les chrétiens à se confesser au moins une fois par an, traditionnellement avant Pâques. La confession est la possibilité magnifique de demander pardon pour nos fautes et de renouveler notre lien d’amour avec le Père. Le pape François aussi nous rappelle de profiter particulièrement du temps précédant Pâques pour aller se confesser. Zoom sur ce sacrement à travers deux outils : un texte de l'abbé André Haquin qui présente l'évolution avec le Concile Vatican II + un outil concret pour organiser des célébrations de réconciliation en paroisses.
Le rituel de Vatican II a pour titre « Célébrer la pénitence et la réconciliation » (1978). On le voit, le vocabulaire pour nommer le sacrement se diversifie. La liturgie du sacrement s’enrichit, elle aussi, par l’introduction de la Parole de Dieu et la nouvelle prière d’absolution, prononcée par le ministre.

1) Diversité du vocabulaire. Le mot de « réconciliation » signifie que le pardon de Dieu rend au baptisé toute sa place dans la communauté chrétienne. Le mot sacrement du « pardon » ou de la « miséricorde » exprime la générosité de Dieu. Le mot de « confession » (confesser l’amour de Dieu et confesser mon péché) désigne l’acte du pénitent. La prière de l’absolution exprime le rôle des trois personnes divines, à l’œuvre dans notre salut, ainsi que la place de l’Église et du ministre.

2) La Parole de Dieu. Depuis Vatican II, dans toutes les actions liturgiques, des sacrements aux bénédictions, la Parole de Dieu doit trouver place. C’est notamment le cas dans les célébrations communautaires où elle prépare à l’accueil individuel du pardon. Même dans la confession individuelle, le pénitent est invité à choisir un bref passage de l’Écriture qu’il lira avant l’aveu. A défaut, le prêtre citera lui-même l’Écriture. La Parole a pour but de nourrir la foi du pénitent ; elle fait entendre le projet d’Alliance de Dieu. Par l’aveu, le pénitent répond à l’appel de Dieu. Il est plus qu’un pécheur ; il est un croyant en voie de conversion.

3) Le temps du pardon.
Parfois, c’est le chrétien qui prend l’initiative de vivre le sacrement du pardon, en raison de circonstances particulières (pèlerinage, retraite, préparation au mariage, événements de sa vie personnelle heureux ou malheureux). Parfois, c’est la communauté chrétienne qui invite à vivre le sacrement, spécialement pendant le Carême ou la préparation à Noël. L’année liturgique nous fait vivre le mystère du Christ depuis la Nativité jusqu’à la Résurrection et la Pentecôte. Elle nous invite à mettre en pratique la parole du Seigneur : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ».

4) La prière d’absolution : « Que Dieu tout puissant vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés ». La prière mentionne les trois personnes divines associées à l’œuvre de notre salut, actives dans le sacrement du pardon. Elle fait comprendre que la mort et la résurrection du Christ sont la source du pardon. C’est dans l’Église, « sacrement du salut » qu’est célébré le sacrement. Le prêtre est le serviteur du pardon, « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». La conversion du chrétien fortifie et sanctifie le Corps du Christ tout entier.

Abbé André HAQUIN

Des pistes et des suggestions pour les paroisses

Découvrez en téléchargement ci-dessous une proposition de liturgie pénitentielle. Ce document de 4 pages vous est proposé par le Service de Pastorale Liturgique du diocèse de Namur.
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