Le café de 10h30 au presbytère de La Roche était devenu, au fil des années, quasi une institution ! Un presbytère qui est un lieu de vie pour les prêtres mais pas seulement. « Quand je suis arrivé, c’est une religieuse qui tenait le secrétariat. Aujourd’hui, il y a des bénévoles tous les jours. Ils se donnent sans compter. J’ai voulu que le presbytère soit un lieu où les gens viennent sans crainte, un lieu où bat le cœur de la vie paroissiale. C’est une véritable ruche. » Et de poursuivre : « Cela ne me pose pas de difficultés d’arriver à Arlon par contre je craignais beaucoup de quitter mes paroissiens, mes collaborateurs. » Un presbytère qui est aujourd’hui occupé par l’abbé Auguste Moanda, vice-doyen de La Roche et le nouveau curé.
Tous ceux qui ont eu l’occasion de le côtoyer vous diront que l’abbé Pascal Roger est un travailleur. Lui se définit comme quelqu’un de déterminé. Et si on pousse un peu plus loin la confidence : « Je suis aussi très conservateur, j’accumule des choses qui pourraient servir un jour et qui, bien sûr, ne servent jamais. Je déteste le gaspillage. » Avec humour, le nouveau doyen d’Arlon ajoute : « je rends grâce au confinement. » Son agenda s’étant, comme celui de tout un chacun bien allégé, et il avait ainsi pu se lancer dans le tri!
« Ce n’était pas la première fois qu’un évêque me demandait de quitter La Roche pour un autre doyenné. Un jour, il faut dire « oui » autrement on n’est pas cohérent avec son engagement. » Et de poursuivre : « Je suis un homme de contacts avec les cathos comme avec ceux qui ne le sont pas, j’en ai besoin. J’aime le travail en équipe, permettre à des gens de déployer leur vocation. Ils arrivent pour remplir une mission et se réalisent. Tout le monde a quelque chose à donner. »
L’abbé Roger n’arrive pas en pays inconnu. « Arlon n’est pas le désert. On sent qu’un travail de fond y est mené, il y a une véritable dynamique et c’est surtout vrai autour de la paroisse Saint-Martin. »
Parallèlement, il est désigné doyen principal de la région Sud-Luxembourg. Pas de quoi inquiéter ce « presque » quinquagénaire.
C.B.