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30/9/2019
La pluie, le vent... rien n'arrête les marcheurs de la Saint-Feuillen
Un vent à faire s'envoler les képis de la Compagnie des Tromblons ou encore les chapeaux enturbannés des Mamelucks... Heureusement, ils sont restés bien à leur place... sur les têtes! Le vent et la pluie sans oublier les campagnes bien boueuses ont ainsi malmené les marcheurs sans oublier les spectateurs. Pour tous, l'amour de la marche, de saint Feuillen, de Fosses-la-Ville a balayé tous ces désagréments. La passion a été la plus forte. Ils étaient ainsi plus de 3000 marcheurs, dimanche, à vivre cette marche-procession, cette Saint-Feuillen.
Le buste de saint Feuillen est installé sur le brancard. Juste le temps pour l'abbé Fabian Mathot de passer un dernier coup de chiffon: tout doit être parfait avant le démarrage de cette marche procession. Le buste de saint Feuillen est installé sur le brancard. Juste le temps pour l'abbé Fabian Mathot de passer un dernier coup de chiffon: tout doit être parfait avant le démarrage de cette marche procession.

Le buste de saint Feuillen est installé sur le brancard. Juste le temps pour l'abbé Fabian Mathot de passer un dernier coup de chiffon: tout doit être parfait avant le démarrage de cette marche procession.

Les travaux extérieurs de rénovation de la collégiale sont terminés. Le cadre est superbe pour le passage des marcheurs devant les reliques. Le soir, ils reviendront pour le feu de file. Les travaux extérieurs de rénovation de la collégiale sont terminés. Le cadre est superbe pour le passage des marcheurs devant les reliques. Le soir, ils reviendront pour le feu de file.

Les travaux extérieurs de rénovation de la collégiale sont terminés. Le cadre est superbe pour le passage des marcheurs devant les reliques. Le soir, ils reviendront pour le feu de file.

Pour les marcheurs, la journée a débuté très tôt. Il était 4 heures du matin quand les Fossois ont entendu les premiers tambours, les premiers fifres. Pour les marcheurs, la journée a débuté très tôt. Il était 4 heures du matin quand les Fossois ont entendu les premiers tambours, les premiers fifres.

Pour les marcheurs, la journée a débuté très tôt. Il était 4 heures du matin quand les Fossois ont entendu les premiers tambours, les premiers fifres.

Dans cette marche, les chevaux ont aussi leur place. Dans cette marche, les chevaux ont aussi leur place.

Dans cette marche, les chevaux ont aussi leur place.

Ils seront plus de 3000 à participer à cette septennale. Ils seront plus de 3000 à participer à cette septennale.

Ils seront plus de 3000 à participer à cette septennale.

La confrérie Saint-Feuillen précède les reliques. Tout au long de l'année et entre deux septennales, ils se mobilisent pour faire connaître mais aussi garder vivace la dévotion à saint Feuillen, le saint patron de Fosses-la-Ville. La confrérie Saint-Feuillen précède les reliques. Tout au long de l'année et entre deux septennales, ils se mobilisent pour faire connaître mais aussi garder vivace la dévotion à saint Feuillen, le saint patron de Fosses-la-Ville.

La confrérie Saint-Feuillen précède les reliques. Tout au long de l'année et entre deux septennales, ils se mobilisent pour faire connaître mais aussi garder vivace la dévotion à saint Feuillen, le saint patron de Fosses-la-Ville.

Ce sont des fermiers, des hommes et des femmes proches de la terre qui portent les reliques. Ils se relaieront tout au long de la journée. Saint Feuillen prié notamment pour obtenir de belles récoltes. Ce sont des fermiers, des hommes et des femmes proches de la terre qui portent les reliques. Ils se relaieront tout au long de la journée. Saint Feuillen prié notamment pour obtenir de belles récoltes.

Ce sont des fermiers, des hommes et des femmes proches de la terre qui portent les reliques. Ils se relaieront tout au long de la journée. Saint Feuillen prié notamment pour obtenir de belles récoltes.

Pour cette édition 2019, le saint Sacrement faisait, le matin, partie de la procession. Pour cette édition 2019, le saint Sacrement faisait, le matin, partie de la procession.

Pour cette édition 2019, le saint Sacrement faisait, le matin, partie de la procession.

Une chorale pour accompagner les reliques. Une chorale pour accompagner les reliques.

Une chorale pour accompagner les reliques.

Un clergé bien présent. L'abbé Roger Ahoua, curé durant plusieurs années à Fosses-la-Ville est, aujourd'hui, doyen à Neufchâteau. Il était de retour dans la cité du chinel pour vivre ce moment. Un clergé bien présent. L'abbé Roger Ahoua, curé durant plusieurs années à Fosses-la-Ville est, aujourd'hui, doyen à Neufchâteau. Il était de retour dans la cité du chinel pour vivre ce moment.

Un clergé bien présent. L'abbé Roger Ahoua, curé durant plusieurs années à Fosses-la-Ville est, aujourd'hui, doyen à Neufchâteau. Il était de retour dans la cité du chinel pour vivre ce moment.

Mgr Pierre Warin, évêque du diocèse découvrait cette septennale inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. A plusieurs reprises, il a porté le saint sacrement. Mgr Pierre Warin, évêque du diocèse découvrait cette septennale inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. A plusieurs reprises, il a porté le saint sacrement.

Mgr Pierre Warin, évêque du diocèse découvrait cette septennale inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. A plusieurs reprises, il a porté le saint sacrement.

Quittant la marche procession, Mgr Warin échangera quelques mots et une franche poignée de main avec les spectateurs. Quittant la marche procession, Mgr Warin échangera quelques mots et une franche poignée de main avec les spectateurs.

Quittant la marche procession, Mgr Warin échangera quelques mots et une franche poignée de main avec les spectateurs.

Si la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, elle ne stoppe pas plus les marcheurs. Si la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, elle ne stoppe pas plus les marcheurs.

Si la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, elle ne stoppe pas plus les marcheurs.

Durant ce dimanche, la poudre ''parlera'' à bien des reprises: aussi bruyant qu'impressionnant. Durant ce dimanche, la poudre ''parlera'' à bien des reprises: aussi bruyant qu'impressionnant.

Durant ce dimanche, la poudre ''parlera'' à bien des reprises: aussi bruyant qu'impressionnant.

Le jour n'est pas encore levé qu'au loin on entend déjà les flûtes, les fifres et les tambours.... Ils rythment les premiers pas des marcheurs comme ils le feront tout au long de la journée.
La nuit aura été courte pour les marcheurs comme pour les habitants de Fosses-la-Ville. Les plus matinaux sont déjà dans la rue pour voir passer les marcheurs. Les autres, sont à la fenêtre, souvent une tasse de café à la main! Sur les visages, le sourire. Tous sont tout simplement heureux de vivre ce moment. Cette septennale devenue un repère dans le temps. Un repère pour dater les petits et les grands moments de la vie. A Fosses, les amoureux diront s'être mariés l'année de la saint Feuillen ou encore d'avoir repeints la façade de sa maison l'année qui précédait la septennale.
Ces préoccupations ne sont pas dans la tête des marcheurs. Ils sont plutôt inquiets face à la météo. La marche a débuté avec de fortes rafales de vent qui resteront d'actualité durant tout ce dimanche. Et très régulièrement, c'est la pluie qui s'invitera. Obligeant ainsi les marcheurs à sortir les capes en plastique qui protègeront les uniformes.

Salut aux reliques
Les marcheurs des différentes compagnies se dirigent vers la place du Marché, point de rassemblement avant de rejoindre la collégiale.
A la collégiale, c'est aussi l'effervescence. Le curé de Fosses, l'abbé Fabian Mathot veille à la mise en place du buste de saint Feuillen mais aussi de la châsse contenant les reliques sur les brancards. Brancards qui seront portés à travers les rues de la localité et les champs. La châsse est lourde, les porteurs, des fermiers, se relaieront fréquemment. Le buste, plus léger, est attaché pour éviter la chute. Lui aussi est porté par des fermiers. La châsse et le buste sont posés sur un support face à la collégiale. Et le défilé des compagnies peut commencer.
A 8h30, les membres du clergé sont en place. Parmi eux, l'abbé Roger Ahoua, ancien curé de Fosses est aujourd'hui doyen à Neufchâteau. Il a quitté l'Ardenne pour vivre cette marche, une première pour lui. A ses côtés, le doyen Lallemand et le doyen Philippe Masson, marcheur depuis quasi toujours. L'abbé Fabian Mathot, Fossois d'origine, est le curé de la collégiale. Un curé ému et qui veille à ce que tout soit parfait.
Mgr Pierre Warin a rejoint Fosses, c'est la première fois qu'il participe à cette septennale. Le Saint-Sacrement est encore emmené en procession. C'est Mgr Warin, bien protégé par le dais, qui sera le premier à le porter. Un évêque heureux de participer à un tel moment. Et d'encourager les chrétiens à l'instar de cette procession à oser se montrer, sortir pour leur foi: ''C'est le peuple de Dieu qui est en marche. Osons être visibles.''
La dimension religieuse est bien présente dans cette septennale. Magali se confie. Pour elle, membre de la confrérie Saint-Feuille, le meilleur moment est la veillée d'armes qui précède la bénédiction des armes. Des délégations de toutes les compagnies viennent veiller les reliques. L'abbé Mathot est lui ému de constater combien les marcheurs d'aujourd'hui sont liés à ceux d'hier. Ils ne sont pas oubliés avec la salve tirée au cimetière.
Ils vont parcourir, tout au long de la journée, 12 km dans les rues mais surtout à travers les champs en emmenant avec eux les reliquaires. Un vrai moment de dévotion populaire.
C.B.


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